Les clients de la banque en ligne, traditionnelle et même ceux de la néobanque ont la possibilité d’utiliser les DAB. Ces derniers peuvent être sollicités pour la réalisation d’un retrait, une consultation de solde ainsi que de nombreuses autres transactions de base. La plupart de ces distributeurs sont à la charge des banques physiques.
Pourtant, les banques en ligne et néobanques proposent leur utilisation au même tarif sans forcément avoir à payer les frais que cela implique ! Ces frais d’entretien sont donc à la charge de quel type d’établissement bancaire ? Explications.
Le nombre des DAB revu à la baisse
L’utilisation des DAB commence à devenir moins fréquente. C’est la conséquence du paiement sans contact. Ce dernier qui tend à se développer parmi notamment les offres des banques en ligne. En effet, seules quelques transactions tel que le retrait sont encore réalisées auprès de ces automates.
C’est justement l’une des préoccupations du Sénat. Ce dernier qui trouve que la tendance de désertification bancaire pourrait devenir un problème dans les années à venir. Notons que 5000 DAB ont été supprimés sur le territoire français durant les 6 dernières années. Cela fait suite au manque d’entretien et leur utilisation déficitaire.
C’est ainsi que seulement 54 000 distributeurs restent accessibles en 2018. En plus des nouveaux DAB que les établissements doivent ouvrir sur chaque rayon de 10km contre ceux qui ont été supprimés. Ces derniers seront cartographiés par la Banque de France pour une meilleure géo-localisation à partir de cette année 2019.
Comment réduire les frais d’entretien des DAB ?
Les DAB sont parfaitement entretenus et que leur utilisation reste rentable. C’est pour cette raison qu’ils fonctionnent correctement et proposent des services adaptés aux besoins de chaque client.
Reste à définir à qui les dépenses nécessaires à cet entretien doivent revenir. Étant donné que seules les banques classiques en ont la principale utilisation. En effet, nous avons d’une part les banques qui n’imposent que des frais moindres par rapport aux dépenses liées à l’entretien des DAB. Et d’autre part, il y a les établissements bancaires qui permettent l’utilisation des DAB sans en payer l’entretien.
Une hausse possible de la commission interbancaire
L’une des premières solutions pour faciliter l’entretien des DAB et éviter la désertification bancaire serait d’augmenter la commission interbancaire. Une première tentative de hausse a été instaurée en 2011. Alors, l’Autorité responsable de la concurrence bancaire est intervenue de sorte à réduire la commission interbancaire sur les retraits de 20%. Pour cause : cette dernière veille à garder le poids des frais bancaires aussi accessible que possible pour les clients.
Cependant, avec l’essor des banques en ligne et des néobanques, la démarche pourrait aboutir à une meilleure entente. Les frais pourraient donc être plus faciles à gérer de sorte à ce que l’utilisation des DAB soit toujours aussi fréquente pour les années à venir.
Limiter les frais grâce à l’externalisation
Les banques peuvent procéder à une externalisation de certains services. Cela s’inscrit toujours dans le but de limiter les dépenses liées à l’entretien des DAB. Alors que son prix d’achat avoisine les 35000 euros, les bénéfices réalisés suite à leur utilisation ne couvre pas les coûts de gestion par exemple.
En plus d’augmenter les tarifs de retraits pour les banques concurrentes qui utilisent les DAB, les établissements bancaires peuvent faciliter l’entretien grâce à une externalisation.
Parmi les prestations que la banque externalise déjà, il y a l’approvisionnement des DAB ainsi que le transport de l’argent notamment. À cela pourrait s’ajouter les services de maintenance, l’installation et toutes autres prestations en relation avec le bon fonctionnement de ces distributeurs automatiques bancaires.
Source de l’article : http://www.detective-banque.fr
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